sur le chemin d'Iekaterinbourg...
le voyageur solitaire se rendit à Iekaterinbourg.
citation :
"En y
allant, dans le train, j'y ai rencontré Viktor, un de ces fameux soûlards comme
on en fait plus, même en Russie.
On a partagé le même compartiment pendant deux jours et par rapport à l'odeur
de ses pieds, je ne sais pas si il avait un si grand problème avec l'alcool
finalement.
Les canettes s'ouvraient dès qu'il avait un œil ouvert et le soir
il titubait dans les couloirs...
Toujours est il, il a accepté d'être pris en photo
pour 120art et je trouve que son visage a quelque chose de renardesque, non?
Il
avait un semblant d'anglais ce qui nous permettait d'avoir un semblant de
communication sans le moindre semblant d'aération, ce qui aurait pu s'avérer
ultra utile quand le soir, ivre mort, il retirait ses godasses.
(...)
J'ai donc fini par arriver à Iekaterinbourg
où il ne se passe finalement pas grand chose.
C'est pourtant la capitale de
l'Oural, ça laisse rêveur pour la suite.
C'est dans ce genre d'endroit que tu
prends enfin conscience que les deux tiers de la population se trouvent avant l'Oural,
donc, plus grand monde pour le reste...